Rappelons qu’ils sont directement liés à la « dose cumulée » et à la nature du produit utilisé. De plus, il existe une susceptibilité individuelle ; c’est-à-dire que certaines personnes vont supporter des doses même fortes de cortisone, alors que d’autres vont avoir des effets secondaires même à doses faibles.
Mais il existe des moyens de prévenir ou du moins de diminuer l’intensité de ces inconvénients (appelés encore « effets secondaires » ou effets indésirables) dont les principaux sont les suivants :
• fragilité capillaire (ecchymoses, « bleus » lors des chocs) ;
• gonflement du visage ;
• fonte de certains muscles ;
• hypertension artérielle ;
• risque infectieux
• risque à long terme de fragilité osseuse (ostéoporose) ;
• risque d’athérosclérose ;
• risque de cataracte.
• Enfin, il faut savoir qu’il y a un risque d’interrompre brutalement le traitement surtout si celui-ci a été pris de longue date.
Contrairement à l’idée reçue, les corticoïdes n’ont pas d’effet néfaste sur l’estomac (à l’inverse des A.I.N.S.).
Notre conseil
• Il ne faut jamais arrêter brutalement sa cortisone et il faut consulter son médecin afin qu’il décide avec vous d’une modification éventuelle du traitement en cas d’événement intercurrent particulièrement « stressant ».
• Les inconvénients de la cortisone ne surviennent généralement pas au début du traitement, mais seulement après quelques semaines, mois, voire années d’utilisation. |