Comme le démontrent les études, plus le diagnostic est précoce, meilleur est le pronostic. Il est donc essentiel de savoir détecter les premiers symptômes de la maladie. S’il est apparu récemment qu’un test sanguin peut repérer la maladie avant l’arrivée des symptômes, voici les signes qui doivent vous alerter.
Symptôme de la polyarthrite rhumatoïde : une inflammation des articulations
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie se caractérisant par une inflammation des articulations. Les articulations les plus classiquement touchées sont celles des mains, des poignets, des genoux et des pieds, mais aussi parfois, celles des coudes, des épaules, de la nuque, de la mâchoire, des hanches, ou encore des chevilles.
L’articulation est alors gonflée, chaude et rouge. Elle est aussi douloureuse, particulièrement au repos et la nuit, provoquant des réveils nocturnes.
Polyarthrite rhumatoïde : quelles sont alors les premières articulations touchées ?
Généralement, ce sont les poignets ainsi que les articulations métacarpophalangiennes (entre la paume de la main et les doigts) et interphalangiennes (entre les doigts).
Classiquement, l’atteinte est symétrique, c’est-à-dire que les deux articulations de chaque côté du corps sont atteintes : les coudes droit et gauche sont touchés en même temps par exemple.
Selon le Dr Olivier Vittecoq, rhumatologue au CHU de Rouen : « Le plus important pour quelqu’un qui commence à avoir des douleurs des poignets et des mains est de consulter rapidement son médecin généraliste. Les douleurs ont la particularité de réveiller la nuit et d’être souvent maximales le matin ».
Effectivement, les patients évoquent généralement un dérouillage matinal indispensable. Les articulations des genoux ou des coudes peuvent être touchées en premier, mais cela est plus rare.
Polyarthrite rhumatoïde : premiers symptômes, qui consulter ?
En cas de douleurs dans les articulations et de gonflements articulaires, il est recommandé de ne pas tarder à consulter son médecin généraliste, en particulier si des antécédents familiaux existent.
La rhumatologue confirmera ensuite son diagnostic, en s’appuyant sur les résultats d’une prise de sang.
Le patient peut être amené à passer des radiographies des mains, des pieds et des autres articulations inflammatoires, une échographie articulaire ou plus rarement une IRM articulaire.