Le mallet finger (ou doigt en maillet) est une blessure extrêmement fréquente. Vous remarquez durant laquelle une chute de la dernière phalange du doigt (le bout du doigt) avec impossibilité de l’étendre.
Cette chute du doigt est liée à la désinsertion ou la rupture du tendon extenseur de la base de la dernière phalange.
La phalange distale reste fléchie, elle « ne repond plus ». Ces constatations suffisent pour faire le diagnostic de « mallet-finger » par analogie avec le maillet du pîano. Cet accident est très fréquent au cours d’activités sportives (ballon, sports de combat) ou professionnelles. Mais le plus souvent, c’est en faisant le lit, au moment où l’on glisse les draps sous le matelas.
Causes et mécanisme du mallet-finger
La perte de l’extension du bout du doigt est due à la rupture du tendon extenseur à la base de la phalange distale. Lors d’un mouvement de flexion forçée du doigt (choc d’un ballon, sport de combat ou accrochage du doigt à la face inférieure du matelas) l’étirement brutale du tendon entraîne sa rupture.
Singes évocateurs et diagnostic
Le plus souvent, cette rupture fermée ne s’accompagne ni de douleur ni d’ecchymose, et c’est la constatation de la déformation du doigt qui pose le diagnostic.
Une radiographie de face et de profil permet d’objectiver un éventuel fragment osseux et de définir le type de mallet finger . Il en existe trois variétés :
• Type I : les ruptures tendineuses pures ;
• Type II : les ruptures tendineuses avec petit fragment osseux peu déplacé ;
• Type III : les ruptures tendineuses avec un gros fragment osseux supérieur au tiers de la surface articulaire et une luxation palmaire de la dernière phalange.
Comment traiter cette blessure ?
Le but du traitement est d’obtenir une cicatrisation du tendon en conservant sa longueur exacte. Les types 1 et 2 nécessitent un traitement orthopédique à l’aide d’une attelle maintenant le bout du doigt en extension (attelle de Stack), en permanence durant 8 semaines, puis d’une immobilisation uniquement la nuit pendant 4 semaines. Le maintien en extension doit être surveillé par des consultations régulières toutes les 3 semaines.
Dans le type 3, la réparation chirurgicale est nécessaire car le fragment osseux arraché comporte une surface articulaire qu’il faut remettre en place et le fixer chirurgicalement.
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